Chronique : "The Cartographer EP‏" de The Republic Of Wolves. (Février 2011.)

Fin Novembre 2010 sortait Varuna, le très bon album des cinq jeunots du Long Island. Nous ne reviendrons pas sur cet album d’une beauté indescriptible. En ce début d’année, les new yorkais nous offrent une autoproduction de sept titres. The Cartographer est un retour au XVeme siècle à bord d’une caravelle, lors de la création de la route des Indes et de sa folle période d’aventure maritime. Dans tous les titres nous retrouverons des allusions au Voyages. « the Pilot and the Pilot’s boy » met en avant la cruelle relation du fils et du père qui préfère choisir la mer à sa famille. L’ambiance est lourde avec le bruit incessant des horloges en fond, qui nous conduisent jusqu’à l’ouverture des portes sur un univers typiquement marin.

« Home », a tout pour être le morceaux indie rock du siècle. L’émotion des instruments et l’espoir qu’on trouve dans la voix, nous font directement prendre place au sein de l’équipage de la The Republic Of Wolves. Après des jours de navigation, l’excitation du départ, amoindrie, signal le début d’un long voyage loin des siens. « Calm Down », confond le passé et le présent. Les sons organiques se répètent pour rappeler que le temps reste une thématique encrés dans les différents titres de The Cartographer.

Dans « India » et « Window’s walk » les cris de lamentations et les voix angéliques s’entremêlent pour faire ressortir cette émotion propre au groupe. « Mirage » gagne en intensité, avec les derniers couplets repris en chœurs, si vous vous croyez endormi ne vous inquiétez pas c’est juste la magie des Loups qui opère .

« Dead Men Stood Together » prouve qu’ils arrivent à faire du rentre dedans, avec une intro toute en puissance. The Cartographer, n’a rien à voir avec Varuna . The republic Of Wolves endosse son costume de poète symboliste pour notre plus grand plaisir. Cet EP est une belle invitation au voyage et il est déjà l’une des meilleures créations de 2011.

Ludovic Bonneau.

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